C’est l’histoire d’une déclaration d’amour…insolite.
Connue pour mettre en orbite des pépites incandescentes des musiques du monde depuis plus de 20 ans, Yuna Le Braz alias DJ Wonderbraz fait un pas de côté en 2018.
Elle répertorie quelques quatre cents 78 tours de sa collection familiale qu’elle apprend à découvrir, qu’elle classe, dont elle s’éprend petit à petit. Des classiques du monde entier aux standards du jazz, autant de perles inattendues qui attendaient patiemment depuis des années de pouvoir revivre. Elle hérite d’un vieux gramophone qui appartenait à son arrière-grand-père. La voix de son maître. Vieilli mais en état de marche.
L’exploration sonore commence, se prolonge avec la complicité de l’érudite es musiques Hélène Hazera, et très vite l’idée d’un spectacle fait son chemin. Et voici que, la main sur la manivelle, Miss Wonderbraz fait frétiller « à 78 tours » les musiques du monde d’hier, le passé suspendu au présent…
C’est une sorte de cœur physique, constitué de 6 Gramophones disposés dans une espace mis en scène qui laissent entendre une histoire artistique faite de sons, de voix, et d’enregistrements mythiques.
Avec un mot d’ordre : Dénicher le monde.
« Et tu les entends encore, ces divas passées, ces fantômes enregistrés, quelques captures de voix, la relation à la mémoire, quelques drames amoureux de plus pour une chanson cliché, quelques abysses ouvertes avec Play the Guitar dialoguent
avec les entrailles et réverbent. »
Alice Baude

Photos : © Simon Jourdan
Identifier. Fabriquer. Mixer. Polyphonie de sons. Kaléidoscope d’images. Le mouvement des jambes des femmes comme un compas en harmonie dessine une carte du monde de chanteuses et musiciennes. Danser l’Orient. Danser l’Afrique. Danser l’Occident. Chanter les continents. Chanter les langues mêlées. Les femmes dansent et chantent le monde au diapason. Le poing levé. Soeurs haïtiennes, algériennes, soudaniennes, éthiopiennes, londoniennes, bretonnes. Soeurs d’identité, de genre, de sexe. Sororité. Soutien. Emancipation. L’énergie des femmes brise les chaînes des oppresseurs. Le souffle des mots les propulse. Le langage du corps les libère. Danser la peau. Danser le ventre. Danser les vibrations. Chanter la réconciliation. Chanter le pardon et l’amour. La puissance invaincue des femmes danse et chante. Danser ! Chanter ! Danser ! Debout. Stellaires. GUERRIERES.
Mix : Yuna Le Braz
Vidéo : Thierry Salvert
Son : Thomas Quéré et Thomas Saouzanet

Photos : © Camille Hascoet
Sous le pseudonyme de Dj Wonderbraz, Yuna Le Braz, mixe, avec maestria, depuis 20 ans, des musiques du monde que l’on n’a pas souvent l’occasion d’écouter. Des musiques à la fois populaires, traditionnelles, anciennes ou actuelles, qu’elle a ramenées de ses voyages ou que des amis d’autres contrées lui ont confiées.
Des trésors, des collectors. Des morceaux électro-exotiques, des mélodies hip hop dépaysantes, des bombes métissées, à effet garanti sur le dancefloor. Guidée par son pur instinct, associé à sa connaissance de la planète musiques, Wonderbraz balance, avec naturel, des sons du monde.
Car cette chercheuse de sons non formatés, très concernée par la libre circulation des artistes et des musiques, est bien plus qu’une simple passeuse : Wonderbraz est une activiste culturelle.

Photos : © Yuna-W
Sous le pseudonyme de Dj Wonderbraz, Yuna Le Braz, mixe, avec maestria, depuis 20 ans, des musiques du monde que l’on n’a pas souvent l’occasion d’écouter. Des musiques à la fois populaires, traditionnelles, anciennes ou actuelles, qu’elle a ramenées de ses voyages ou que des amis d’autres contrées lui ont confiées.
Des trésors, des collectors. Des morceaux électro-exotiques, des mélodies hip hop dépaysantes, des bombes métissées, à effet garanti sur le dancefloor. Guidée par son pur instinct, associé à sa connaissance de la planète musiques, Wonderbraz balance, avec naturel, des sons du monde.
Car cette chercheuse de sons non formatés, très concernée par la libre circulation des artistes et des musiques, est bien plus qu’une simple passeuse : Wonderbraz est une activiste culturelle. Une vocation déjà affirmée, pendant une décennie plutôt intense, à Douarnenez, avec ses « Arts dînent à l’huile », festival audacieux et original. Brésil, Sénégal, Portugal, Maroc, Marseille, chaque année, un port sardinier invité, des propositions artistiques indisciplinées, ses coups de cœur et ses coups de foudre partagés…
Aujourd’hui, avec son nouveau projet, Turbo sans visa, Wonderbraz va encore plus loin. Elle croise désormais ses platines avec les vidéos de Thierry Salvert, alias BadGreen, qui partage avec elle ce même goût d’ailleurs. Et elle invite en live le chanteur breton Erik Marchand, lui aussi passionné d’esthétiques hybrides.
À bord de ce Turbo sans visa, on voyage vers d’étranges territoires d’où s’élèvent des sons balkaniques, berbères, béninois ou bretons. Un concentré, puissant et parfumé, de Wonderbraz au pays des merveilles…